Le phénomène Lee Su-ji… la « Daechi-dong Mom »

Lee Su-ji, Daechi-dong Mom : un phénomène captivant qui souligne la réalité du marché des cours privés à Daechi-dong. La vidéo parodique de Lee Su-ji, humoriste coréenne, incarnant une « Daechi Mom », a explosé les records de vues, attirant l’attention sur l’éducation privée en Corée du Sud. Son imitation, avec ses détails réalistes, a résonné auprès de nombreux spectateurs qui y ont reconnu des scènes familières de leur quotidien.

Lee Su-ji Daechi-dong Mom : Satire et Réalité

Mais ce qui a le plus marqué, au-delà du style vestimentaire, c’est l’investissement extrême dans l’éducation des enfants dès leur plus jeune âge. Dans la vidéo, Lee Su-ji joue une mère qui accompagne son fils de 4 ans à son académie de mathématiques avant d’enchaîner avec un appel en anglais à son professeur particulier. Elle prend un déjeuner rapide (un simple kimbap) et se précipite ensuite à un entretien avec un professeur de cours particuliers de Jegichagi, espérant découvrir un talent caché chez son fils.

Une Parodie Devenue Critique Sociale

Rapidement, la satire a dépassé le simple cadre de l’humour pour devenir une critique sociétale. Les critiques ne se sont pas seulement concentrées sur l’image ostentatoire des « Daechi Moms », mais surtout sur la pression insoutenable qu’elles s’imposent pour l’éducation de leurs enfants. Derrière cette obsession, il y a une raison simple : la peur du déclassement. Dans un système où la réussite scolaire détermine l’avenir social et professionnel, ne pas suivre ce rythme pourrait condamner un enfant à l’échec.

À Daechi-dong, un quartier réputé pour ses écoles privées de prestige, les parents investissent massivement dans les cours particuliers. Les parents conduisent eux-mêmes leurs enfants aux académies, étant donné l’absence de service de navette, et certains enfants passent des « examens » dès l’âge de 4 ans pour intégrer des maternelles spécialisées en anglais.

Pourquoi Daechi-dong reste-t-il le centre de l’éducation privée malgré tout ? Un mythe persistant d’ascension sociale par l’éducation alimente ce choix, où les habitants sont classifiés en différentes « tribus », toutes prêtes à tout pour garantir l’accès de leurs enfants aux meilleures Académies.

Même avec une baisse du nombre d’élèves, le marché du soutien scolaire ne faiblit pas. Les cours commencent de plus en plus tôt, transformant ainsi le stress parental en un modèle économique lucratif pour les académies privées.

Les experts en éducation alertent sur les dangers de ce modèle éducatif, avec des risques tels que le stress toxique et des impacts négatifs sur la santé mentale des enfants. Pourtant, le gouvernement coréen semble ne pas avoir de véritable politique éducative pour réguler ce marché florissant.

Conclusion : Vers un Changement Possible?

En 2023, des suggestions comme celle de limiter le nombre d’étudiants de Gangnam et Daechi-dong admis à l’université ont émergé pour réduire les inégalités, mais cela semble insuffisant. Tant que la Corée ne remettra pas en question son modèle de compétition extrême, ces pratiques persisteront au détriment de la jeunesse.

👉 Que pensez-vous de cette situation ?
L’éducation privée est-elle un problème ou une nécessité ?

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